Madelaine ne se doutait vraiment de rien concernant Cole et Lili, elle pensait simplement qu’ils s’étaient séparés mais qu’ils ne souhaitaient pas se faire la guerre pour autant, une solution qu’elle était trouvée idéale pour tout le monde. C’était aussi ça le souci des couples sur les tournages. Tant que tout se passait bien ça allait mais quand ça devenait tendu, ce n’était bon pour personne. Il y avait eu Lili et Cole ainsi que Camila et Charles mais ils avaient tous réussi à rendre leurs ruptures moins malaisantes pour tout le monde. Elle, c’était différent, elle avait pu être en couple avec une personne extérieure à la série donc ça n’avait posé de problème à personne. Ce soir-là, elle avait invité Lili à se joindre à elle pour une soirée pyjama. Souvent, il y avait aussi Camila mais cette dernière était occupée ce soir-là donc finalement, ça ne serait que Madelaine et Lili et ça ne dérangeait pas le moins du monde Madelaine, au contraire même… Même si Camila était une de ses meilleures amies, elle se sentait mal à l’aise en la compagnie de la brune depuis que la rousse et Charles, l’ex de Camila, avaient échangé un baiser. Rien de dramatique en soi mais Madelaine avait été trompée par son ex donc elle prenait tout toujours trop à cœur. Quoiqu’il en soit, ce baiser restait un secret que seuls Charles et elle connaissaient et c’était très bien comme ça. Alors qu’elle finissait de faire un brin de ménage, la sonnerie de la porte d’entrée la fit sortir de ses songes, c’était Lili qui venait d’arriver. Elle avait prévu pas mal de bouffe pour la soirée afin que ça soit le plus agréable possible. Elle avait l’habitude des soirées pyjama maintenant, elle en faisait pas mal avec ses copines et comme elle avait pas mal de copines… forcément elle avait pris l’habitude. Elle ouvrait à la jolie blonde et la serrait dans ses bras. « Coucou Lili, je suis contente que tu sois là ! Vas-y, entres, fais comme chez toi, comme d’habitude ! » Elle desserrait leur étreinte pour permettre à Lili d’avancer dans la maison de Madelaine et de prendre ses aises. « Comment est-ce que tu vas aujourd’hui ? »